Malgré toutes les précautions…
Cela paraît si évident à dire et écrire que nous l’oublions souvent : c’est si vite arrivé !!
Bien sûr, rien ne peut remplacer la joie de se retrouver entre bons copains ou amis pour faire du vélo, rien ne peut nous faire oublier cet esprit de partage du plaisir sur la « bécane », notre petite reine qui va nous amener un peu plus loin encore vers le fait de voir que nous sommes capables de petits exploits qui vont remplir notre mémoire. Mais il faut, bien sûr, prendre des précautions. Avoir un vélo en bon état : cadre, freinage, selle, plateaux et pignons adéquats en fonction du désir de chacun, dérailleurs, porte-bidons,…, et aussi, même s’il semble presque banal de le redire, avoir un comportement qui fait que nous pouvons partir « cool » pour effectuer le
parcours attendu. Il est sûr aussi qu’en dehors des parties « plates » d’une sortie, les grimpettes font la différence entre chacun, mais les descentes aussi…
Être prudent, c’est en principe l’une des lois de la nature comme celles de la vie, mais cela s’apprend également lorsque des paysages, surtout au sommet d’un col, d’une longue ou d’une pénible montée (style du St-Clair à Sète ou de la « Jalabert » à Mende) arrivent parfois à nous étourdir quelque peu. Après avoir pris conscience et bonheur d’y être arrivé, il faut savoir redescendre ces pentes souvent tortueuses qui nous ont fait mal aux jambes. A l’exercice de cette descente, plus difficile qu’il n’y paraît (hélas, cas du malheureux Roger RIVIERE en Lozère pendant le Tour 1960), c’est un moment de grande attention qui est alors demandé à notre
corps et à commencer par le cerveau, car à chaque seconde qui passe, l’équilibre peut être en danger et l’usager du vélo avec, qui que ce soit. Car ne l’oublions pas : que ce soit là, en montée, et même sur le plat qui peut ou non prêter à la vitesse, une demi-seconde d’inattention peut amener la catastrophe avec une chute sévère aux conséquences parfois dramatiques. Ainsi, malgré toutes les précautions techniques prises avec la « bécane », c’est malheureusement parfois aux plus prudents que cela arrive, et…jamais quand nous nous y attendons. Que dire
de plus ? Si, l’importance du casque. Surtout, ne pas se cantonner en disant que c’est la liberté de chacun de l’avoir ou non. Pour certains, souhaitent-ils perdre leur conscient et leur intelligence, devenir un « légume » et dépendre totalement de la société sans même sans rendre compte, voire stupidement se retrouver sans vie.. Il semble normal de le rappeler, comme le fait que le port du casque est toujours salutaire en cas de chute.
Bien des cyclos le leur diront. Alors, bonnes routes pour 2012.
Pour terminer, je tiens à remercier personnellement comme au nom de notre Ligue notre ami Christian LOPEZ, qui s’est rendu au siège de la F.F.C.T. fin octobre 2011 pour représenter le Languedoc-Roussillon lors de la réunion des Délégués Régionaux Sécurité sous la présidence de Jacques FOURNA, le Délégué National. Je ne pouvais le faire moi-même.
Emmanuel INESTA, Délégué Régional Sécurité